1. Les usagers faibles : les piétons et les deux-roues

Là où la circulation n’est réglée ni par un agent qualifié ni par des feux lumineux, modérez l’allure à l’approche d’un passage pour piétons afin de ne pas gêner ni mettre en danger les piétons qui y sont déjà engagés. Vous devez céder le passage aux piétons qui y sont déjà engagés ou sur le point de s’y engager. De leur côté, les piétons sont obligés d’utiliser les passages pour piétons situés à moins de 20 mètres (fig. 1).

Figure 1

Ils se prolongent à travers la chaussée jusqu’à l’autre côté de la rue. Pour le conducteur, le fait de traverser une partie de la voie publique qui ne lui est pas réservée, tel un trottoir traversant ou une piste cyclable, l’oblige à céder le passage aux usagers qui y sont admis (fig. 2).

Figure 2

Vous pouvez vous en approcher uniquement à allure modérée, de façon à ne pas mettre en danger les usagers qui s’y trouvent engagés et à ne pas les gêner lorsqu’ils achèvent leur traversée. Au besoin, vous devez vous arrêter pour les laisser passer (fig. 3).

Figure 3

À la différence des passages pour piétons, vous n’êtes pas obligé de céder le passage au conducteur de deux-roues qui veut s’engager dans ce passage.

Quand vous approchez d’un carrefour où soit un agent qualifié, soit des feux lumineux vous obligent à vous arrêter, vous devez vous immobiliser en deçà des passages pour piétons.

Vous ne pouvez pas vous engager sur un passage si l’encombrement de la circulation est tel qu’il y a de fortes probabilités de vous retrouver immobilisé sur ce passage. Arrêtez-vous alors en deçà du passage (fig. 4).

Figure 4

Il est interdit de s’arrêter et de stationner à tout endroit où l’arrêt et le stationnement sont manifestement susceptibles de constituer un danger pour les usagers ou de les gêner inutilement. C’est notamment le cas sur la chaussée à moins de 5 m avant les passages pour piétons et pour deux-roues, ainsi que sur ces mêmes passages (fig. 5).

Figure 5

L’accotement de plain-pied n’est ni le trottoir, ni la piste cyclable. Il s’agit d’un espace compris entre la chaussée et un fossé, un talus, des limites de propriétés. Il se situe au même niveau que la chaussée et est généralement revêtu d’un matériau meuble difficilement praticable pour les piétons (fig. 6).

Figure 6

S’il est praticable, à défaut d’accotement en saillie, les piétons peuvent circuler sur l’accotement de plain-pied. D’autres usagers y sont également admis, à condition de ne pas mettre en danger les piétons qui s’y trouvent. Ces autres usagers peuvent être :